Les idées fondamentales à débattre


responsabilité des actions humaines

L'homme modifie son environnement et en est responsable. De même que le monde du vivant ordonne le non vivant, le pensant ordonne le vivant. L'homme fait des choix modifiant ce qui l'entoure (la Terre) et qui modifie simultanément la société humaine qui est son propre environnement (en bien ou en mal). De ne pas contrôler ce qu'il fait ou ne fait pas est irresponsable. L’homme de par sa nature est responsable de ses choix raisonnés et par cette même raison, est responsable de son environnement qui est à la fois la société humaine et la Terre dans son ensemble.

 

clarté des actions humaines

Dans toute son activité physique, l'homme a introduit la traçabilité pour accroître la productivité de ses actions. Or parmi la palette complète de ses activités, il reste de nombreux domaines où la traçabilité n'est pas en place. Cela concerne des domaines liés à la finance tels que le trafic de drogue, le trafic d'arme, le trafic de personne, et d'une manière générale, toutes les transactions financières qui se font hors bilan ou dans des zones de non-droit d’une manière opaque.

IL FAUT AINSI IMPOSER LA TRACABILITE FINANCIERE POUR POUVOIR EN ETRE RESPONSABLE ET RENDRE DES COMPTES.


légitimité de l’acteur

Dans la structure du monde actuelle, il existe des acteurs qui agissent en leur propre nom pour leur propre intérêt privé, c'est ce qui caractérise l'intérêt privé. Au contraire, il existe des acteurs qui représentent d'autres personnes par le choix de ces derniers, c'est ce qui caractérisent les représentants du peuple, ils ont un mandat d'agir au nom du peuple qui les a élus. Ainsi, en ce qui concerne les choix de société qui concernent tout le monde, ce sont le représentant du peuple qui a la totale légitimité pour agir par opposition à des intérêts privés.
Légitimement, l'élaboration des choix de société revient aux représentants du peuple, et non à des intérêts privés. Concrètement, cela veut dire qu'en France ce sont le président de la République, les Députés et les maires qui ont cette légitimité et non le directeur de la banque centrale européenne (BCE) qui est par sa définition indépendante des états et donc du peuple et constitue ainsi un intérêt privé.
Tout choix de société dicté par la BCE est donc de nature illégitime et va à l'encontre de l'intérêt général. Toute réorganisation du système financier ne peut se faire que dans le cadre d'accord entre états et non par des accords entre instituts financiers.

Pour définir la structure de la société dans laquelle vit l’homme, seuls des représentants du peuple sont légitimes pour le faire, à l’opposé des instituts financiers qui ne défendent que leurs intérêts propres qui sont d’ailleurs plutôt sale.

 

Les actions légitimes sur la société

Dans le cadre de l’état nation, sa responsabilité est de développer les infrastructures de base de la société que sont la recherche, l’éducation, la santé, le transport, l’énergie, la gestion de l’eau. Ces infrastructures représentent les fondations et le terreau qui permettent de bâtir et de faire croître la société. Ainsi l’entreprise privée peut se développer dans un environnement attractif où se concentre une grande densité de moyen physique qui s’accompagne d’une population éduquée de grande qualité.
L a part de l’infrastructure dans l’économie doit représenter 50% de l’activité totale garantissant une densité d’infrastructure physique et une densité de personnes capables et créatives permettant à son tour de créer un socle pour le développement de l’entreprenariat privé.
La démarche de création d’emploi est donc définie comme suit : La création des infrastructures physique de base donne l’opportunité de créer des activités basées sur l’existence de ces infrastructures.

 

le financement légitime

Contrairement à la situation actuelle où ce sont des intérêts privés qui battent monnaie (BCE, réserve fédérale américaine), le droit de battre monnaie est le privilège de l’état dont la mission est de ne pas créer d’inflation, c'est-à-dire de contrôler le volume monétaire en circulation. Chose que ne contrôle pas du tout les Banques centrales qui pour se couvrir, ne publient plus le volume monétaire M3 en circulation !Le devoir d’un état est de contrôler ce volume monétaire et pour se faire, de lui donner une contrepartie mesurable.
Pratiquement le crédit productif comprend 2 formes complémentaires : L’émission monétaire (crédit public) pour usage de construction d’infrastructures ou l'incitation de crédit privé qui correspond à la mobilisation de l’argent placé dans les Banques privées en fournissant une garantie de l'état à hauteur de 10% sous la condition que ce crédit privé serve aussi à la construction d’infrastructures. Dans les deux cas, le volume monétaire mobilisé a pour contrepartie la réalisation de l’infrastructure physique. Il existe alors une causalité naturelle : j’accrois mon potentiel de développement, donc j’accrois mon volume monétaire, la dette ainsi générée est mise en relation avec les moyens de la rembourser. Comme Roosevelt le disait (repris par Kirchner en Argentine et aussi par Poutine), « je donne d’abord du travail aux gens et après je paierais ma dette ». L’activité créée par la réalisation de l’infrastructure diminue le chômage, allège les charges de l’état, accroît la productivité, et contribue à l’accroissement du revenu réel des foyers. Cette démarche est anti inflationniste par définition tant que le développement physique est réel. Quand il s’arrête, il n’y a plus de lien réel entre la monnaie et le physique, une bulle monétaire se crée.
C ’est ainsi qu’aujourd’hui, nous sommes dans cette antithèse utopique : L’émission monétaire actuelle de la BCE et de la réserve fédérale US est effectuée pour soutenir la consommation et pour empêcher que les bulles financières spéculatives n’éclatent : Processus complètement inflationniste et même hyper inflationniste puisque créant une dette qui ne s’accompagne pas de la création des moyens de la payer.


< d’autres sujets seront abordés en fonctions des questions et des remarques>