Construire un monde qui fonctionne
cette partie du site est le compte rendu d'une réunion publique qui a eut lieu le 22 Mai 2006
Nous nous retrouvons ce soir pour déterminer la manière de construire
une société qui fonctionne. Pour ce faire, nous parlerons brièvement
de la situation actuelle qui est une situation de pré krach financier
reposant sur une société irréelle, puisque non reliée
à la réalité.
À partir de là, nous déterminerons les besoins essentiels
de l’homme. Nous verrons qu’ils sont quantifiable, traçable
et qu’ils sont reliés à une infrastructure physique de base.
Nous généraliserons à ce niveau pour introduire la notion
de potentiel de densité de population comme mesure de cette infrastructure
physique de base et donc des besoins nécessaires.
pratiquement, nous caractériserons l’infrastructure physique de
base par des exemples concrets nous permettant de déterminer la légitimité
et le moyen de développer l’infrastructure physique de base comme
cela a été fait dans la tradition Française bien des fois
auparavant;
Finalement, en partant de la traçabilité totale et du mode de
fonctionnement existant dans cette infrastructure physique, nous définirons
la valeur de la monnaie que nous estimerons par rapport à la valeur de
la monnaie actuelle. Nous demanderons alors l’obligation de la traçabilité
dans le domaine financier pour évaluer la situation actuelle et ainsi
agir en conséquence pour éviter le krach financier annoncé
en lui substituant une réorganisation ordonnée du domaine financier.
D’un côté,
Jamais auparavant, il n’y a eut autant de gens qui savent lire et écrire.
Parmi ces gens, il y en a encore qui ont d’autre préoccupation
que la seule recherche de la nourriture, donc les gens peuvent encore réfléchir
librement.
Et c’est pourquoi, de plus en plus de personnes se posent des questions
sur l’état du monde en commençant d’abord par leur
voisinage pour quelquefois s’élargir à des problèmes
universels.
D’un autre côté,
Jamais auparavant, les états n’ont arrêtés de piloter
l’économie depuis si longtemps (Europe : suite à Maastricht)
en cédant leur pouvoir économique aux mains d’une organisation
privée indépendante : la BCE.
Jamais auparavant, les états ne se sont débarrassés de
leur responsabilité envers le peuple en les cédants aux collectivités
locales.
Jamais auparavant, la volonté de détruire les acquis sociaux,
la sécurité sociales (au sens du CNR) et les libertés fondamentales
ne s’est montrée si visible et audible (c’est le dernier
levier que l’état possède !).
Pourquoi cela ? Pourquoi tant de régression dans la société entrainant des injustices flagrantes et des inégalités accrues.
La monnaie n’a plus de lien avec la réalité depuis le 15
aout 1971.
Les monnaies sont « libres » entre elles depuis le milieu des années
1970,
Les états ont libéré la circulation les flux financiers
pour qu’ils circulent partout en enlevant les glissières de sécurité
et les protections du peuple.
La spéculation monétaire a été tolérée
puis encouragée
La spéculation financière s’est créée sur
la base des Euro dollar (monnaie ayant valeur en dehors du pays de la monnaie)
puis sur les petro dollars, les narco dollars, les obligations pourries, les
produits dérivés financiers, l’immobilier et enfin aujourd’hui
sur les matières premières.
En moins de 30 ans, cette accumulation de choix a fait que la monnaie ne vaut
plus rien contrairement à notre idée que l’on s’en
fait. Nous en tant qu’individu, nous utilisons l’argent que nous
gagnons pour manger, boire, acheter une voiture, faire vivre une famille quoi,
c'est-à-dire que nous donnons une contrepartie réelle à
notre argent : c’est pour cela que la monnaie est faite.
Mais la réalité est celle que vous voyez sur ce schéma
:
Rapport entre flux monétaire sur flux de marchandise.
La traduction de cette réalité s’observe tous les jours
:
La poste diminue son personnel bien qu’elle fasse des profits record.
Une entreprise privée tel qu’ALTADIS, l’ancienne SEITA organise
un plan social en se séparant des forces vives que sont ses employés
pour distribuer ses profits à ces actionnaires.
Dit encore plus concrètement, avec les 1000 euros que nous avons dans nos poches, nous tous qui sommes dans cette salle, si nous représentions la situation actuelle, nous ne pourrions même pas nous acheter une seule bière !! Ou la personne qui travaille ne pourra plus nourrir sa famille.
Voila le cœur du problème : des intérêts financiers ont pris possession des rênes du pouvoir financiers et ont privés les nations de leur pouvoir de se diriger eux-mêmes et ont donc participé volontairement à la destruction des états et de leur peuple. Le cas de l’Afrique est édifiant à ce titre et peut être nommé sans aucun doute sous le terme de génocide.
Car sans se donner les moyens de se contrôler eux même, le seul levier qui reste aux financiers pour dissimuler la situation est d’imprimer du papier virtuel en lui donnant comme contrepartie la vente d’entreprise réelle (parasitisme financier sur l’économie physique). Le patron de la réserve fédérale américaine (institut privé comme la BCE) à décider de ne plus publier le montant monétaire mondial, ce qui dans ce contexte montre bien la réalité de la crise actuelle.
Les 3 courbes de Larouche permettent de bien suivre la tendance du phénomène.
Dans toute cette considération, il est évident que nous sommes
au pied du mur.
C’est une crise de système dont nous parlons où tout ce
que nous croyons vrai est peut être faux, car ce n’était
qu’une opinion fausse qui confrontés à la réalité
pourrait disparaitre.
C’est aussi une incroyable possibilité d’établir enfin
une société humaine basée sur l’homme et non sur
la monnaie comme aujourd’hui.
Nous avons 2 possibilités :
Soit une réorganisation financière (traitement de la faillite
bancaire et financière) faite par les financiers ayant à cœur
de préserver leur propre intérêt au détriment des
gens.
Soit une réorganisation financière faite par les états
seuls représentant du peuple comme Roosevelt l’a fait en 1932 pour
pouvoir faire son New Deal et placer le développement humain en tant
que valeur centrale.
Ce soir nous allons donc nous placer suivant l’optique de placer l’homme au centre de la société, c'est-à-dire définir quel est le type de société que nous devons mettre en place dans le cadre de cette réorganisation complète des valeurs d’une société pour aboutir à une société qui fonctionne.
Besoins primaires Ce sont les besoins fondamentaux, ils sont en général
incompressibles, s’ils ne sont pas satisfaits, l’individu en souffre
durement et quelque soit son revenu, il cherche à les satisfaire.
Ex l’eau, la nourriture
Besoins secondaires Ces besoins sont des habitudes acquises dont la privation
est sans danger pour la vie de l’individu qui cherche à les satisfaire
en fonction de ses revenus.
Ex : l’alcool, le tabac, les séjours à l’étranger
2 personnes veulent pécher un poisson pour nourrir leur famille.
Il faut tout d’abord recherché (découvrir) comment pécher
: quel poisson, le mode de pêche.
Le premier qui a trouvé de ces deux personnes l’apprend et le montre
à l’autre (éducation)
Ces deux personnes sont en bonne santé pour pouvoir le faire (santé)
ils décident alors d’aller sur le lieu de pêche (transport)
Et une fois sur place, ils pêchent (travail utile)
Ils ramènent le fruit de leur travail à leur domicile (transport)
Et cuisent le poisson (énergie / recherche de la meilleure recette de
cuisine)
Finalement, ils nourrissent leur famille.
Au vu de cet exemple, il apparait évident que les besoins primaires
sont complètement interdépendant. Le manque d’un seul de
ces besoins empêche la satisfaction du besoin final.
Les besoins croissent Dans une société en développement,
il y a croissance organique
Ce processus est comparable à la croissance d’une plante ou d’un
animal.
À tout moment, la génération présente contribue
à créer les conditions d’arrivée de la génération
suivante par sa contribution aux modifications de la société.
DONC IL FAUT PRENDRE EN COMPTE NON PAS LES BESOINS D’AUJOURD’HUI, MAIS LES BESOINS A VENIR DANS 30 ANS.
Comment mesurer le niveau minimum de besoins à satisfaire?
C'est-à-dire existe-t-il des méthodes pour déterminer les
besoins minima à fournir dans une société?
prenons comme exemple le domaine de la santé (la démarche serait
la même pour n’importe lequel des autres besoins, le domaine de
la santé a des impacts de vie ou de mort plus facilement décelable)
La santé peut être mesuré par :
Le type de structure :
la densité des structures :
le niveau de compétence du personnel (cf. l’éducation) :
cela nous ramène à l’idée qu’il existe une
infrastructure physique permettant de réaliser un besoin avec des personnes
travaillant à l’aide de cette infrastructure.
Cette infrastructure est « l’infrastructure physique de base »
de la société, elle est mesurable (possibilité de la compter)
et est traçable (possibilité de suivre dans notre exemple, un
malade depuis son arrivée jusqu’à son rétablissement
: diagnostique du mal, quel traitement lui appliquer en préventif ou
en curatif, suivi dans le temps de l’évolution du mal).
Nous avons parlé tout à l’heure de densité, allons
un peu plus loin. Nous connaissons la densité de population que
nous exprimons comme suit : La densité de population est le nombre de
personnes habitant sur une superficie déterminée. la mesure se
fait en comptant le nombre d’habitants par kilomètre carré.
Cela se fait lors des recensements.
Nous pouvons introduire une notion complémentaire qui est le
potentiel de densité de population que nous pouvons exprimer
ainsi : Le potentiel de densité de population est le nombre de personnes
pouvant habiter sur une superficie déterminée. La mesure se fait
en comptant le nombre d’habitants par kilomètre carré que
permet d’exister « infrastructure physique de base » de l’endroit
considéré. Par sa propre définition, il est totalement
lié à la densité d’infrastructure existante et en
construction.
Prenons une population donnée où la densité de population
est de 100 habitants par Km², pour cette population il y a un niveau d’infrastructure
existant. Disons pour simplifier qu’il suffit à la densité
de population actuelle.
Imaginons l’arrivée d’une guerre qui détruit une grande
partie de l’infrastructure de cette population.
Il sera alors très difficile de pouvoir continuer à faire vivre
toute la population :
Des restrictions de nourriture apparaissent pouvant aller à la famine.
Des maladies peuvent se développer allant jusqu’au niveau de l’épidémie
voire de pandémie.
Des troubles sociaux consécutifs à ces états de fait peuvent
se produire.
C’est le cas de l’Afrique depuis plus de 30 ans suite aux décisions
prises par le Club de Rome. Il n’est plus possible de parler de vie, juste
de survie.
Au contraire, si la société se projette sur les besoins de la génération suivante en se plaçant 30 ans dans le futur. elle peut évaluer le minimum de besoin attendu dans les 30 prochaines années tout en sachant que des besoins nouveaux seront à prendre en compte (le minimum, car le niveau de besoin dépend des découvertes, ce qui veut dire que les « standards » d’aujourd’hui sont bien un minimum de ce qu’il faut espérer pour la génération prochaine qui assimilera ces découvertes naturellement. Le roi Louis XIV n’avait pas l’eau courante ni l’électricité, ce que nous aurions du mal aujourd’hui à nous passer NDA). Elle peut déterminer la quantité et la qualité de chacun des besoins à prendre en compte, par exemple le nombre de lit d’hôpitaux à pourvoir pour 1000 habitants, et l’éducation souhaitable pour pouvoir faire face à des problèmes non encore arrivés. Alors, cette société peut sans problème accueillir la génération suivante et continuer à se développer.
La connaissance de l’évolution du potentiel de densité
de population peut être considérer comme un moyen de mesure des
choix qui sont à venir pour la société dans son ensemble
: si des choix créeront du malheur à venir, ou si ces choix seront
sur la voix de la recherche du bonheur.
Maintenant que nous avons vu que les décisions concernant l’infrastructure
permettent de déterminer si nous suivons la bonne route, intéressons
nous un peu plus en détail à ce qui caractérise une infrastructure
physique de base.
L’infrastructure se caractérise tout d’abord par une phase
de recherche qui permet de spécifier quel type d’infrastructure
faire.
Arrive la phase de création proprement dite, qui consiste en sa réalisation
physique.
Elle possède une durée de vie ou durée d’utilisation
optimale durant laquelle l’infrastructure est utilisée moyennant
un faible entretien.
Finalement, elle a une phase de démantèlement qui aboutit à
sa destruction
Ces phases se chevauchent dans une société qui fonctionne, par
l’ouverture en parallèle d’un nouveau cycle comprenant les
découvertes les plus récentes.
Autrement dit : l’infrastructure
Se cherche,
Se construit,
Se maintient pendant son utilisation,
Se remplace en fonction des découvertes effectuées.
L’exemple d’une digue est typique.
Recherche du lieu où l’établir, spécification de
son dimensionnement pour permettre une protection efficace des villes contre
les inondations, conserver l’usage optimale des fonctions du fleuve (population
de poisson), et favoriser le transport. => Cette étape demande le
plus de réflexion.
Construction => cette étape demande le plus de travail
Maintient lors des 30 ou 50 ans d’utilisation => contrôle de
la fonctionnalité et entretient annuel.
Démantèlement ou amélioration selon la nécessité.
Le cas des digues des pays bas est exemplaire, contrairement aux digues des
fleuves laissées en grande partie sans entretien et qui a contribué
à l’accroissement des inondations des années passées.
Il nous faut prendre en compte tout le cycle de vie de l’infrastructure
comme le suggérait Louis Armand. Ainsi, nous pouvons comprendre que la
réalisation des infrastructures permet de satisfaire les besoins des
générations à venir et consiste ainsi, non pas uniquement
un intérêt particulier, mais bel et bien un intérêt
général. Les conséquences de nos actions devraient être
à penser en termes d’amélioration ou de destruction de cet
intérêt général.
Pour agrandir son jardin, il ne faut pas prendre de la terre de la Digue, ce
qui nous met en péril ainsi que l’ensemble de nos voisins.
Vouloir s’enrichir en détruisant et en revendant une entreprise
est du même ordre d’idée, et pour généraliser,
tout ce qui met en avant la primauté des actionnaires par rapport à
la puissance de travail.
l’infrastructure physique de base est une nécessité d’intérêt général, c’est donc un devoir de l’état qui est le représentant légitime du peuple de réaliser et d’organiser cette infrastructure qui devrait représenter 50% du total de l’économie d’un pays digne de ce nom.
Prenons l’exemple des missions de développement ayant eut lieu
durant les « 30 Glorieuses » : une planification volontaire a permis
d’établir les bases physiques du développement de la France
de 1948 à environ 1974 (date de l’entrée de l’Angleterre
et du modèle libéral sur le continent avec les conséquences
que l’on perçoit aujourd’hui : chômage etc.…).
La mission énergie comporte la création d’un parc de centrale
nucléaire. Ce point est très intéressant, car au moment
où la décision a été prise avant 1970, l’énergie
nucléaire était bien plus chère que le pétrole.
alors, pourquoi avoir fait ce choix?
Cette volonté entraine des changements dans la structure même de
la société (comme tout choix politique d’ailleurs), il fallait
pousser la recherche au de la de ses limites, insuffler un souffle neuf dans
l’éducation pour permettre d’avoir des personnes compétentes
capables de faire de tels développements. Cela permettait d’obtenir
une indépendance vis-à-vis des fournisseurs de centrales et ultérieurement
vis-à-vis des matières premières, et en plus cela a des
vertes écologiques indéniables et permet des applications utilisant
des hautes densités énergétiques impossible d’obtenir
avec les moulins à vent.
Ce choix est lié à une volonté délibérée
prenant en compte l’accueil de nouvelles découvertes ainsi que
de l’utilisation de leurs applications dans la vie de tous les jours de
toute la société : cela caractérise une société
de production, c'est-à-dire une société vivante.
À chaque fois qu’une société n’accepte plus
de nouvelles découvertes, elle n’accepte plus le développement
et elle est vouée à mariner dans son jus. À un moment,
cela fermente, et elle pourrit car elle ne cherche plus de solutions à
ses problèmes, qui alors persistent à rester des problèmes
et donc s’oriente vers sa propre destruction physique et culturelle.
Une société de consommation aura avantage à court terme à faire de l’esclavage (là où ce n’est pas cher) et à scier la branche sur laquelle elle est en se privant de ses moyens de réagir. C’est le cas de toutes les entreprises privées qui licencient pour le plaisir de générer des profits aux actionnaires (ALTADIS etc.…)
Dans une vallée montagneuse, il y a un chalet sur le flanc droit de
la montagne, et il y a un autre chalet juste en face. Ils ont chacun une bonne
réserve de bois à coté du chalet.
L’hiver arrive, chacun tape dans sa réserve et la consomme, il
y a dans chacun des chalets une belle grosse fumée qui se dégage
de la cheminée.
L’été arrive, le gars du chalet du flanc droit revient sur
place pour refaire sa réserve de bois, personne n’est là
pour le chalet du flanc gauche, peut être est il en voyage à l’autre
bout du monde?
L’hiver revient, et là encore il y a dans chacun des chalets une
belle grosse fumée qui se dégage de la cheminée. Sur le
flanc droit, petit à petit la réserve diminue, mais sur le flanc
gauche, sans réserve, d’où vient le combustible pour faire
du feu et de la fumée en dehors du tas de bois??? C’est assurément
des tables, des chaises et même des murs de la maison que naisse cette
belle fumée bien grosse, synonyme de croissance obtenu en se consumant
tout seul!
C’est comme cela depuis bientôt plus de 20 ans, la rigueur s’est
imposée et nous nous brulons mutuellement pour faire de la jolie fumée.
Mais que se passera t il quand il n’y aura plus rien à bruler ?
La maison du flanc gauche est une maison type de la société de
consommation, ne pensant qu’au jour le jour et pas à l’avenir.
La maison du flanc droit est une maison type de la société de
production, pensant aux pires conditions de vie pour y surmonter avec ardeur.
Et pourtant en France, nous avons toute notre histoire qui nous rappelle que
cela a été fait et est une des caractéristiques propres
à notre culture française.
Qu’a fait Louis XI en créant la Poste, en unifiant les transports
nationaux et en créant une monnaie nationale?
Qu’à fait des Colbert, Mazarin, Vauban en développant l’infrastructure
physique, l’agriculture, les mines?
Qu’à réaliser les « 30 Glorieuses » à
partir de 1948?
La création d’infrastructures physique de base va générer
de l’activité, accroitre la productivité générale
et accroitre le nombre de personnes qui travaillent.
Donc, au bout de trente ans, l’investissement productif initial aura été
largement remboursé.
la conquête de la Lune est le cas le plus typique, dans sa démarche
: pour chaque Dollar investit, il y a eut 10 à 15 dollar de retombée
dans l’économie réelle due aux applications qui sont le
résultat des recherches qui ont permis de réaliser le projet Apollo.
Le développement d’infrastructure lié à un objectif
aux frontières des connaissances du moment entraine la société
dans un bond en avant naturellement.
Mettre la mission de développement d’infrastructure en dehors
du budget, car elle est nécessaire.
Émettre volontairement l’argent nécessaire pour y arriver
au moyen de la création de monnaie et par l’utilisation de crédit
productif.
La valeur de la monnaie sera gagée par la réalisation physique
de l’infrastructure.
Il y aura à tout moment, mesure de la situation en évaluant le
potentiel de densité de population et une totale traçabilité
de la situation.
Ainsi, il y aura confiance dans la monnaie.
Dit autrement :
Le financement se faisait par création monétaire a priori que
l’on appelle autrement « crédit productif sur 30 ans ».
Cela était basé sur le principe que :
1 cette infrastructure est nécessaire et doit donc être faite
2 l’infrastructure accroit la richesse de la société par
l’activité et la productivité générée
:
(Exemple des écoles permettant de former la génération
suivante)
3 cette infrastructure ayant une durée de vie de 30 ans, la monnaie créée
sera remboursé (en fait même plusieurs fois) par l’activité
et le gain de productivité généré.
4 donc la création monétaire à partir de rien est justifié
au final au bout de 30 ans par la richesse créée par l’infrastructure
(emploi créé, nouvelles activités créées
etc.…)
5 la monnaie dans ce principe a automatiquement une contrepartie réelle
et accroit la confiance en la monnaie.
le principe de ces missions était simple :
1 découvrir l’existence du besoin
2 évaluer (=mesurer) le besoin en terme physique
3 évaluer les moyens à mettre en œuvre pour satisfaire le
besoin
4 financer la mise en œuvre sur un budget de mission
Aujourd’hui, au contraire, il y a émission de crédit à
la consommation ne générant aucun développement physique
et favorisant les spéculations financière : la monnaie perd sa
contrepartie physique et n’a concrètement plus de valeur physique
puisqu’elle est émise sans développement, uniquement pour
empêcher quelques financiers de perdre leurs paris financiers.
Cela pose la question de la confiance dans la monnaie et les activités
liées à la monnaie et pose la question de la traçabilité
en première position
Un des maitres mots est la traçabilité physique. C’est
aussi le cœur du problème actuel, car dans le monde utopique dans
lequel nous vivons, il n’y a pas cette traçabilité nécessaire
Lorsque nous avons dans notre assiette un plat préparé (ou tout autre produit utile à l’alimentation), nous en connaissons l’origine (de Bretagne, d’Argentine ou d’ailleurs), nous connaissons les différents composants de ce plat préparé, nous pouvons savoir comment il a été préparé et enfin nous avons le mode d’emploi pour l’utiliser.
Dans un laboratoire de matériaux, quand le scientifique étudie la résistance d’un matériau, il le soumet à des contraintes physiques jusqu’à ce qu’il se brise (en faisant « krach »). Les contraintes soumises sont mesurées dynamiquement et des capteurs ont été placés sur l’échantillon pour déterminer comment il est défini et comment il réagit à la contrainte (c’est à dire son comportement dans un mode opérationnel.
L’homme a toujours depuis la nuit des temps accru ses connaissances, son savoir et son savoir faire dans le domaine de la production de bien réel à destination de l’homme. Il a en outre mis en place la traçabilité dans toutes ses activités réelles. Cela permet de détecter et de prévenir d’éventuel lot de production défaillant (curatif) ou toute autre manœuvre pour abuser/leurrer/berner l’utilisateur final (préventif).
Dans son activité actuelle utopique (spéculatif, de plus en plus détaché du productif), l’homme a accru la traçabilité au niveau de la qualité spatiale pour ce qui est de l’alimentaire, et a mis un miroir déformant tel le smog londonien sur la finance privée. Aujourd’hui, l’opacité est telle dans ce secteur où il est demandé que les petits porteurs viennent donner main forte au gros spéculateur car « tout le monde gagne » au casino financier !!
La finance privée n’est pas un secteur de connaissances, mais d’idéologie, ou plutôt de croyance empirique (promouvant un empire) du type cartésien ou newtonien ayant pour maitre mot les petites phrases chocs suivantes : « la main invisible du marché »*, la bourse est comme une horloge qu’il faut de temps en temps remonter »« l’infaillibilité des marchés », « la bourse est heureuse » … « la bourse a dit », « tout le monde gagne, le paradis du jeu est pour tous », « rien ne va plus ». Nous ne sommes pas dans le domaine de la science, mais des divinités ancestrales de type « oracle et augure » nécessitant des présents (apports de l’épargne des petits porteurs) et des sacrifices (serrer la ceinture sociale).
La finance est un secteur d’activité humaine comme les autres ayant comme particularité de normalement être relié à l’activité réelle et donc d’être tracée. Cette caractéristique n’est plus vraie aujourd’hui. Comme l’a montré récemment M Schröder en voulant tracer les produits dérivés financiers, la « réponse des marchés » par la voix des grands prêtres (du directeur de la banque centrale Européenne et de la réserve fédérale américaine) a été divinement cinglante : « les produits dérivés fonctionnent très bien, et sont utiles à la croissance de l’économie » donc pas de traçabilité, pas de régulation, on ne touche pas à ces faux dieux qui ont été imposé de force aux peuples et aux gouvernements.
Donc, l’action de mettre en place la traçabilité dans le nuage opaque de la finance est l’action la plus concrète, facile et la plus efficace pour aller à une situation inédite jamais existante auparavant qui est celle que toutes les actions productive et non productive de l’homme soit tracée.
Bénéfices attendus : la réalité de la situation
Les bénéfices de cette action « révolutionnaire »
est qu’immédiatement l’on voit l’absurdité de
la situation actuelle :
C’est comme si l’économie physique, représentée
par un chien de 10 Kg, était parasité par un tique de plus de
500 Kg !!!
Que faire alors :
achevé le chien qui doit beaucoup souffrir en lui disant que le remède
est encore plus de saignées ou encore d’essayer de nouvelles médecines
telles que la décroissance ! des régimes amincissants pour rester
beau (le tique n’est même pas vu tellement il est gros !)
mais d’habitude, lorsqu’un chien est pourvu d’un tique, la
solution la plus rapide, après avoir pris connaissance de son existence
est de l’enlever pour arrêter le parasitage puis de faire un contrôle
vétérinaire poussé pour voir si en plus, le parasite ne
lui a pas transmis la maladie de la « société de consommation
basé sur la rente financière » qui transforme un chien en
vampire vis-à-vis des autres chiens.
Il faut une courte rééducation et alors le chien reprend gout
à la vie et se remet à jouer, vivre, et même à s’éduquer.
Ainsi, l’obligation de la traçabilité dans le domaine financier est une obligation à l’instar de ce qui existe dans le domaine physique. C’est un devoir de transparence légitime.
La traçabilité est le premier pas,
Le deuxième est la réorganisation du système financier
pour en faire un système d’économie physique
Le troisième pas dont nous avons parlé aujourd’hui est la
réalisation d’une société qui fonctionne.
Ce processus légitime ne peut pas être fait seul dans son coin, mais doit être porter au grand jour, c’est pourquoi, je me présenterais aux élections législatives pour soutenir cette démarche et cet objectif que nous avons partagé ce soir.
La question n’est pas : comment va-t-il faire pour y arriver?
Mais qu’est ce que je peux faire en tant qu’individu pour mettre
en place cette société qui fonctionne.
D’abord connaitre la situation actuelle, connaitre comment nous sommes
arrivées à cette situation et connaitre où nous allons.
À partir de là, le choix peut être librement fait : ou
participer à ce combat pour placer l’homme au centre de la société.
En changeant le système financier et en demandant la convocation d’un
nouveau « Breton Wood »
Ou regarder son nombril en se croyant sur une ile déserte en attendant
que cela se passe autour.
Je finirai par cette métaphore :
Vouloir faire pousser une orchidée en pleine foret est une très
bonne idée, mettre du bon terreau, un bon tuteur, le plus grand soin
possible, mais le foret est en feu, si l’incendie n’est pas éteint,
l’orchidée ne survivra pas.
Il faut aller à l’action la plus efficace pour permettre de faire
de la terre un jardin et non pas une jungle comme aujourd’hui.
Merci.