Construire un monde qui fonctionne

 

préambule

cette partie du site est le compte rendu d'une réunion publique qui a eut lieu le 22 Mai 2006

introduction

Nous nous retrouvons ce soir pour déterminer la manière de construire une société qui fonctionne. Pour ce faire, nous parlerons brièvement de la situation actuelle qui est une situation de pré krach financier reposant sur une société irréelle, puisque non reliée à la réalité.
À partir de là, nous déterminerons les besoins essentiels de l’homme. Nous verrons qu’ils sont quantifiable, traçable et qu’ils sont reliés à une infrastructure physique de base. Nous généraliserons à ce niveau pour introduire la notion de potentiel de densité de population comme mesure de cette infrastructure physique de base et donc des besoins nécessaires.
pratiquement, nous caractériserons l’infrastructure physique de base par des exemples concrets nous permettant de déterminer la légitimité et le moyen de développer l’infrastructure physique de base comme cela a été fait dans la tradition Française bien des fois auparavant;
Finalement, en partant de la traçabilité totale et du mode de fonctionnement existant dans cette infrastructure physique, nous définirons la valeur de la monnaie que nous estimerons par rapport à la valeur de la monnaie actuelle. Nous demanderons alors l’obligation de la traçabilité dans le domaine financier pour évaluer la situation actuelle et ainsi agir en conséquence pour éviter le krach financier annoncé en lui substituant une réorganisation ordonnée du domaine financier.

Aujourd’hui, nous faisons face à une situation exceptionnelle :

D’un côté,
Jamais auparavant, il n’y a eut autant de gens qui savent lire et écrire.
Parmi ces gens, il y en a encore qui ont d’autre préoccupation que la seule recherche de la nourriture, donc les gens peuvent encore réfléchir librement.
Et c’est pourquoi, de plus en plus de personnes se posent des questions sur l’état du monde en commençant d’abord par leur voisinage pour quelquefois s’élargir à des problèmes universels.

D’un autre côté,
Jamais auparavant, les états n’ont arrêtés de piloter l’économie depuis si longtemps (Europe : suite à Maastricht) en cédant leur pouvoir économique aux mains d’une organisation privée indépendante : la BCE.
Jamais auparavant, les états ne se sont débarrassés de leur responsabilité envers le peuple en les cédants aux collectivités locales.
Jamais auparavant, la volonté de détruire les acquis sociaux, la sécurité sociales (au sens du CNR) et les libertés fondamentales ne s’est montrée si visible et audible (c’est le dernier levier que l’état possède !).

Pourquoi cela ? Pourquoi tant de régression dans la société entrainant des injustices flagrantes et des inégalités accrues.

Regardons quelques choix qui ont été fait récemment :

La monnaie n’a plus de lien avec la réalité depuis le 15 aout 1971.
Les monnaies sont « libres » entre elles depuis le milieu des années 1970,
Les états ont libéré la circulation les flux financiers pour qu’ils circulent partout en enlevant les glissières de sécurité et les protections du peuple.
La spéculation monétaire a été tolérée puis encouragée
La spéculation financière s’est créée sur la base des Euro dollar (monnaie ayant valeur en dehors du pays de la monnaie) puis sur les petro dollars, les narco dollars, les obligations pourries, les produits dérivés financiers, l’immobilier et enfin aujourd’hui sur les matières premières.

En moins de 30 ans, cette accumulation de choix a fait que la monnaie ne vaut plus rien contrairement à notre idée que l’on s’en fait. Nous en tant qu’individu, nous utilisons l’argent que nous gagnons pour manger, boire, acheter une voiture, faire vivre une famille quoi, c'est-à-dire que nous donnons une contrepartie réelle à notre argent : c’est pour cela que la monnaie est faite.
Mais la réalité est celle que vous voyez sur ce schéma :


Rapport entre flux monétaire sur flux de marchandise.

La traduction de cette réalité s’observe tous les jours :
La poste diminue son personnel bien qu’elle fasse des profits record.
Une entreprise privée tel qu’ALTADIS, l’ancienne SEITA organise un plan social en se séparant des forces vives que sont ses employés pour distribuer ses profits à ces actionnaires.

Dit encore plus concrètement, avec les 1000 euros que nous avons dans nos poches, nous tous qui sommes dans cette salle, si nous représentions la situation actuelle, nous ne pourrions même pas nous acheter une seule bière !! Ou la personne qui travaille ne pourra plus nourrir sa famille.

Voila le cœur du problème : des intérêts financiers ont pris possession des rênes du pouvoir financiers et ont privés les nations de leur pouvoir de se diriger eux-mêmes et ont donc participé volontairement à la destruction des états et de leur peuple. Le cas de l’Afrique est édifiant à ce titre et peut être nommé sans aucun doute sous le terme de génocide.

Mais cela arrivent à la fin.

Car sans se donner les moyens de se contrôler eux même, le seul levier qui reste aux financiers pour dissimuler la situation est d’imprimer du papier virtuel en lui donnant comme contrepartie la vente d’entreprise réelle (parasitisme financier sur l’économie physique). Le patron de la réserve fédérale américaine (institut privé comme la BCE) à décider de ne plus publier le montant monétaire mondial, ce qui dans ce contexte montre bien la réalité de la crise actuelle.

Les 3 courbes de Larouche permettent de bien suivre la tendance du phénomène.

Dans toute cette considération, il est évident que nous sommes au pied du mur.
C’est une crise de système dont nous parlons où tout ce que nous croyons vrai est peut être faux, car ce n’était qu’une opinion fausse qui confrontés à la réalité pourrait disparaitre.
C’est aussi une incroyable possibilité d’établir enfin une société humaine basée sur l’homme et non sur la monnaie comme aujourd’hui.

Nous avons 2 possibilités :
Soit une réorganisation financière (traitement de la faillite bancaire et financière) faite par les financiers ayant à cœur de préserver leur propre intérêt au détriment des gens.
Soit une réorganisation financière faite par les états seuls représentant du peuple comme Roosevelt l’a fait en 1932 pour pouvoir faire son New Deal et placer le développement humain en tant que valeur centrale.

Présentation de la démarche d'économie politique inspirée des "30 Glorieuses"

Ce soir nous allons donc nous placer suivant l’optique de placer l’homme au centre de la société, c'est-à-dire définir quel est le type de société que nous devons mettre en place dans le cadre de cette réorganisation complète des valeurs d’une société pour aboutir à une société qui fonctionne.

Il existe 2 catégories de besoins

Besoins primaires Ce sont les besoins fondamentaux, ils sont en général incompressibles, s’ils ne sont pas satisfaits, l’individu en souffre durement et quelque soit son revenu, il cherche à les satisfaire.
Ex l’eau, la nourriture
Besoins secondaires Ces besoins sont des habitudes acquises dont la privation est sans danger pour la vie de l’individu qui cherche à les satisfaire en fonction de ses revenus.
Ex : l’alcool, le tabac, les séjours à l’étranger

Des besoins primaires existent dans une société qui fonctionne, et ces besoins primaires augmentent avec le temps.

Illustrons cela par un exemple :

2 personnes veulent pécher un poisson pour nourrir leur famille.
Il faut tout d’abord recherché (découvrir) comment pécher : quel poisson, le mode de pêche.
Le premier qui a trouvé de ces deux personnes l’apprend et le montre à l’autre (éducation)
Ces deux personnes sont en bonne santé pour pouvoir le faire (santé) ils décident alors d’aller sur le lieu de pêche (transport)
Et une fois sur place, ils pêchent (travail utile)
Ils ramènent le fruit de leur travail à leur domicile (transport)
Et cuisent le poisson (énergie / recherche de la meilleure recette de cuisine)
Finalement, ils nourrissent leur famille.

Au vu de cet exemple, il apparait évident que les besoins primaires sont complètement interdépendant. Le manque d’un seul de ces besoins empêche la satisfaction du besoin final.
Les besoins croissent Dans une société en développement, il y a croissance organique

Ce processus est comparable à la croissance d’une plante ou d’un animal.
À tout moment, la génération présente contribue à créer les conditions d’arrivée de la génération suivante par sa contribution aux modifications de la société.

DONC IL FAUT PRENDRE EN COMPTE NON PAS LES BESOINS D’AUJOURD’HUI, MAIS LES BESOINS A VENIR DANS 30 ANS.

les besoins sont quantifiable et traçable, il est possible des les mesurer et de les tracer.

Comment mesurer le niveau minimum de besoins à satisfaire?
C'est-à-dire existe-t-il des méthodes pour déterminer les besoins minima à fournir dans une société?
prenons comme exemple le domaine de la santé (la démarche serait la même pour n’importe lequel des autres besoins, le domaine de la santé a des impacts de vie ou de mort plus facilement décelable)

La santé peut être mesuré par :
Le type de structure :

la densité des structures :

le niveau de compétence du personnel (cf. l’éducation) :

cela nous ramène à l’idée qu’il existe une infrastructure physique permettant de réaliser un besoin avec des personnes travaillant à l’aide de cette infrastructure.
Cette infrastructure est « l’infrastructure physique de base » de la société, elle est mesurable (possibilité de la compter) et est traçable (possibilité de suivre dans notre exemple, un malade depuis son arrivée jusqu’à son rétablissement : diagnostique du mal, quel traitement lui appliquer en préventif ou en curatif, suivi dans le temps de l’évolution du mal).


Se pose alors la question suivante : Comment mesurer le niveau de développement d’une société?

Nous avons parlé tout à l’heure de densité, allons un peu plus loin. Nous connaissons la densité de population que nous exprimons comme suit : La densité de population est le nombre de personnes habitant sur une superficie déterminée. la mesure se fait en comptant le nombre d’habitants par kilomètre carré. Cela se fait lors des recensements.
Nous pouvons introduire une notion complémentaire qui est le potentiel de densité de population que nous pouvons exprimer ainsi : Le potentiel de densité de population est le nombre de personnes pouvant habiter sur une superficie déterminée. La mesure se fait en comptant le nombre d’habitants par kilomètre carré que permet d’exister « infrastructure physique de base » de l’endroit considéré. Par sa propre définition, il est totalement lié à la densité d’infrastructure existante et en construction.

Imaginons un cas pratique :

Prenons une population donnée où la densité de population est de 100 habitants par Km², pour cette population il y a un niveau d’infrastructure existant. Disons pour simplifier qu’il suffit à la densité de population actuelle.
Imaginons l’arrivée d’une guerre qui détruit une grande partie de l’infrastructure de cette population.
Il sera alors très difficile de pouvoir continuer à faire vivre toute la population :
Des restrictions de nourriture apparaissent pouvant aller à la famine.
Des maladies peuvent se développer allant jusqu’au niveau de l’épidémie voire de pandémie.
Des troubles sociaux consécutifs à ces états de fait peuvent se produire.
C’est le cas de l’Afrique depuis plus de 30 ans suite aux décisions prises par le Club de Rome. Il n’est plus possible de parler de vie, juste de survie.

Au contraire, si la société se projette sur les besoins de la génération suivante en se plaçant 30 ans dans le futur. elle peut évaluer le minimum de besoin attendu dans les 30 prochaines années tout en sachant que des besoins nouveaux seront à prendre en compte (le minimum, car le niveau de besoin dépend des découvertes, ce qui veut dire que les « standards » d’aujourd’hui sont bien un minimum de ce qu’il faut espérer pour la génération prochaine qui assimilera ces découvertes naturellement. Le roi Louis XIV n’avait pas l’eau courante ni l’électricité, ce que nous aurions du mal aujourd’hui à nous passer NDA). Elle peut déterminer la quantité et la qualité de chacun des besoins à prendre en compte, par exemple le nombre de lit d’hôpitaux à pourvoir pour 1000 habitants, et l’éducation souhaitable pour pouvoir faire face à des problèmes non encore arrivés. Alors, cette société peut sans problème accueillir la génération suivante et continuer à se développer.

La connaissance de l’évolution du potentiel de densité de population peut être considérer comme un moyen de mesure des choix qui sont à venir pour la société dans son ensemble : si des choix créeront du malheur à venir, ou si ces choix seront sur la voix de la recherche du bonheur.
Maintenant que nous avons vu que les décisions concernant l’infrastructure permettent de déterminer si nous suivons la bonne route, intéressons nous un peu plus en détail à ce qui caractérise une infrastructure physique de base.

Quel est le cycle de vie d’une « infrastructure physique de base »?

L’infrastructure se caractérise tout d’abord par une phase de recherche qui permet de spécifier quel type d’infrastructure faire.
Arrive la phase de création proprement dite, qui consiste en sa réalisation physique.
Elle possède une durée de vie ou durée d’utilisation optimale durant laquelle l’infrastructure est utilisée moyennant un faible entretien.
Finalement, elle a une phase de démantèlement qui aboutit à sa destruction
Ces phases se chevauchent dans une société qui fonctionne, par l’ouverture en parallèle d’un nouveau cycle comprenant les découvertes les plus récentes.

Autrement dit : l’infrastructure
Se cherche,
Se construit,
Se maintient pendant son utilisation,
Se remplace en fonction des découvertes effectuées.

L’exemple d’une digue est typique.
Recherche du lieu où l’établir, spécification de son dimensionnement pour permettre une protection efficace des villes contre les inondations, conserver l’usage optimale des fonctions du fleuve (population de poisson), et favoriser le transport. => Cette étape demande le plus de réflexion.
Construction => cette étape demande le plus de travail
Maintient lors des 30 ou 50 ans d’utilisation => contrôle de la fonctionnalité et entretient annuel.
Démantèlement ou amélioration selon la nécessité.
Le cas des digues des pays bas est exemplaire, contrairement aux digues des fleuves laissées en grande partie sans entretien et qui a contribué à l’accroissement des inondations des années passées.

Il nous faut prendre en compte tout le cycle de vie de l’infrastructure comme le suggérait Louis Armand. Ainsi, nous pouvons comprendre que la réalisation des infrastructures permet de satisfaire les besoins des générations à venir et consiste ainsi, non pas uniquement un intérêt particulier, mais bel et bien un intérêt général. Les conséquences de nos actions devraient être à penser en termes d’amélioration ou de destruction de cet intérêt général.
Pour agrandir son jardin, il ne faut pas prendre de la terre de la Digue, ce qui nous met en péril ainsi que l’ensemble de nos voisins.
Vouloir s’enrichir en détruisant et en revendant une entreprise est du même ordre d’idée, et pour généraliser, tout ce qui met en avant la primauté des actionnaires par rapport à la puissance de travail.

l’infrastructure physique de base est une nécessité d’intérêt général, c’est donc un devoir de l’état qui est le représentant légitime du peuple de réaliser et d’organiser cette infrastructure qui devrait représenter 50% du total de l’économie d’un pays digne de ce nom.

Prenons l’exemple des missions de développement ayant eut lieu durant les « 30 Glorieuses » : une planification volontaire a permis d’établir les bases physiques du développement de la France de 1948 à environ 1974 (date de l’entrée de l’Angleterre et du modèle libéral sur le continent avec les conséquences que l’on perçoit aujourd’hui : chômage etc.…).
La mission énergie comporte la création d’un parc de centrale nucléaire. Ce point est très intéressant, car au moment où la décision a été prise avant 1970, l’énergie nucléaire était bien plus chère que le pétrole. alors, pourquoi avoir fait ce choix?
Cette volonté entraine des changements dans la structure même de la société (comme tout choix politique d’ailleurs), il fallait pousser la recherche au de la de ses limites, insuffler un souffle neuf dans l’éducation pour permettre d’avoir des personnes compétentes capables de faire de tels développements. Cela permettait d’obtenir une indépendance vis-à-vis des fournisseurs de centrales et ultérieurement vis-à-vis des matières premières, et en plus cela a des vertes écologiques indéniables et permet des applications utilisant des hautes densités énergétiques impossible d’obtenir avec les moulins à vent.
Ce choix est lié à une volonté délibérée prenant en compte l’accueil de nouvelles découvertes ainsi que de l’utilisation de leurs applications dans la vie de tous les jours de toute la société : cela caractérise une société de production, c'est-à-dire une société vivante.
À chaque fois qu’une société n’accepte plus de nouvelles découvertes, elle n’accepte plus le développement et elle est vouée à mariner dans son jus. À un moment, cela fermente, et elle pourrit car elle ne cherche plus de solutions à ses problèmes, qui alors persistent à rester des problèmes et donc s’oriente vers sa propre destruction physique et culturelle.

Une société de consommation aura avantage à court terme à faire de l’esclavage (là où ce n’est pas cher) et à scier la branche sur laquelle elle est en se privant de ses moyens de réagir. C’est le cas de toutes les entreprises privées qui licencient pour le plaisir de générer des profits aux actionnaires (ALTADIS etc.…)

J’utiliserais une petite histoire.

Dans une vallée montagneuse, il y a un chalet sur le flanc droit de la montagne, et il y a un autre chalet juste en face. Ils ont chacun une bonne réserve de bois à coté du chalet.
L’hiver arrive, chacun tape dans sa réserve et la consomme, il y a dans chacun des chalets une belle grosse fumée qui se dégage de la cheminée.
L’été arrive, le gars du chalet du flanc droit revient sur place pour refaire sa réserve de bois, personne n’est là pour le chalet du flanc gauche, peut être est il en voyage à l’autre bout du monde?
L’hiver revient, et là encore il y a dans chacun des chalets une belle grosse fumée qui se dégage de la cheminée. Sur le flanc droit, petit à petit la réserve diminue, mais sur le flanc gauche, sans réserve, d’où vient le combustible pour faire du feu et de la fumée en dehors du tas de bois??? C’est assurément des tables, des chaises et même des murs de la maison que naisse cette belle fumée bien grosse, synonyme de croissance obtenu en se consumant tout seul!
C’est comme cela depuis bientôt plus de 20 ans, la rigueur s’est imposée et nous nous brulons mutuellement pour faire de la jolie fumée.
Mais que se passera t il quand il n’y aura plus rien à bruler ?

La maison du flanc gauche est une maison type de la société de consommation, ne pensant qu’au jour le jour et pas à l’avenir.
La maison du flanc droit est une maison type de la société de production, pensant aux pires conditions de vie pour y surmonter avec ardeur.


Pratiquement, à ce moment, vous devez vous dire que c’est de belles idées, mais que cela reste des idées en l’air impossible à mettre en œuvre!!

Et pourtant en France, nous avons toute notre histoire qui nous rappelle que cela a été fait et est une des caractéristiques propres à notre culture française.
Qu’a fait Louis XI en créant la Poste, en unifiant les transports nationaux et en créant une monnaie nationale?
Qu’à fait des Colbert, Mazarin, Vauban en développant l’infrastructure physique, l’agriculture, les mines?
Qu’à réaliser les « 30 Glorieuses » à partir de 1948?

Ils se sont basés sur ces idées :

La création d’infrastructures physique de base va générer de l’activité, accroitre la productivité générale et accroitre le nombre de personnes qui travaillent.
Donc, au bout de trente ans, l’investissement productif initial aura été largement remboursé.

la conquête de la Lune est le cas le plus typique, dans sa démarche : pour chaque Dollar investit, il y a eut 10 à 15 dollar de retombée dans l’économie réelle due aux applications qui sont le résultat des recherches qui ont permis de réaliser le projet Apollo.
Le développement d’infrastructure lié à un objectif aux frontières des connaissances du moment entraine la société dans un bond en avant naturellement.

Pratiquement comment faire?

Mettre la mission de développement d’infrastructure en dehors du budget, car elle est nécessaire.
Émettre volontairement l’argent nécessaire pour y arriver au moyen de la création de monnaie et par l’utilisation de crédit productif.
La valeur de la monnaie sera gagée par la réalisation physique de l’infrastructure.
Il y aura à tout moment, mesure de la situation en évaluant le potentiel de densité de population et une totale traçabilité de la situation.
Ainsi, il y aura confiance dans la monnaie.

Dit autrement :
Le financement se faisait par création monétaire a priori que l’on appelle autrement « crédit productif sur 30 ans ». Cela était basé sur le principe que :
1 cette infrastructure est nécessaire et doit donc être faite
2 l’infrastructure accroit la richesse de la société par l’activité et la productivité générée :
(Exemple des écoles permettant de former la génération suivante)
3 cette infrastructure ayant une durée de vie de 30 ans, la monnaie créée sera remboursé (en fait même plusieurs fois) par l’activité et le gain de productivité généré.
4 donc la création monétaire à partir de rien est justifié au final au bout de 30 ans par la richesse créée par l’infrastructure (emploi créé, nouvelles activités créées etc.…)
5 la monnaie dans ce principe a automatiquement une contrepartie réelle et accroit la confiance en la monnaie.

le principe de ces missions était simple :
1 découvrir l’existence du besoin
2 évaluer (=mesurer) le besoin en terme physique
3 évaluer les moyens à mettre en œuvre pour satisfaire le besoin
4 financer la mise en œuvre sur un budget de mission
Aujourd’hui, au contraire, il y a émission de crédit à la consommation ne générant aucun développement physique et favorisant les spéculations financière : la monnaie perd sa contrepartie physique et n’a concrètement plus de valeur physique puisqu’elle est émise sans développement, uniquement pour empêcher quelques financiers de perdre leurs paris financiers.
Cela pose la question de la confiance dans la monnaie et les activités liées à la monnaie et pose la question de la traçabilité en première position



Un des maitres mots est la traçabilité physique. C’est aussi le cœur du problème actuel, car dans le monde utopique dans lequel nous vivons, il n’y a pas cette traçabilité nécessaire


Traçabilité physique réelle

Lorsque nous avons dans notre assiette un plat préparé (ou tout autre produit utile à l’alimentation), nous en connaissons l’origine (de Bretagne, d’Argentine ou d’ailleurs), nous connaissons les différents composants de ce plat préparé, nous pouvons savoir comment il a été préparé et enfin nous avons le mode d’emploi pour l’utiliser.

Dans un laboratoire de matériaux, quand le scientifique étudie la résistance d’un matériau, il le soumet à des contraintes physiques jusqu’à ce qu’il se brise (en faisant « krach »). Les contraintes soumises sont mesurées dynamiquement et des capteurs ont été placés sur l’échantillon pour déterminer comment il est défini et comment il réagit à la contrainte (c’est à dire son comportement dans un mode opérationnel.

L’homme a toujours depuis la nuit des temps accru ses connaissances, son savoir et son savoir faire dans le domaine de la production de bien réel à destination de l’homme. Il a en outre mis en place la traçabilité dans toutes ses activités réelles. Cela permet de détecter et de prévenir d’éventuel lot de production défaillant (curatif) ou toute autre manœuvre pour abuser/leurrer/berner l’utilisateur final (préventif).

Obscurantisme financier

Dans son activité actuelle utopique (spéculatif, de plus en plus détaché du productif), l’homme a accru la traçabilité au niveau de la qualité spatiale pour ce qui est de l’alimentaire, et a mis un miroir déformant tel le smog londonien sur la finance privée. Aujourd’hui, l’opacité est telle dans ce secteur où il est demandé que les petits porteurs viennent donner main forte au gros spéculateur car « tout le monde gagne » au casino financier !!

La finance privée n’est pas un secteur de connaissances, mais d’idéologie, ou plutôt de croyance empirique (promouvant un empire) du type cartésien ou newtonien ayant pour maitre mot les petites phrases chocs suivantes : « la main invisible du marché »*, la bourse est comme une horloge qu’il faut de temps en temps remonter »« l’infaillibilité des marchés », « la bourse est heureuse » … « la bourse a dit », « tout le monde gagne, le paradis du jeu est pour tous », « rien ne va plus ». Nous ne sommes pas dans le domaine de la science, mais des divinités ancestrales de type « oracle et augure » nécessitant des présents (apports de l’épargne des petits porteurs) et des sacrifices (serrer la ceinture sociale).

Non traçabilité des activités financières spéculatives

La finance est un secteur d’activité humaine comme les autres ayant comme particularité de normalement être relié à l’activité réelle et donc d’être tracée. Cette caractéristique n’est plus vraie aujourd’hui. Comme l’a montré récemment M Schröder en voulant tracer les produits dérivés financiers, la « réponse des marchés » par la voix des grands prêtres (du directeur de la banque centrale Européenne et de la réserve fédérale américaine) a été divinement cinglante : « les produits dérivés fonctionnent très bien, et sont utiles à la croissance de l’économie » donc pas de traçabilité, pas de régulation, on ne touche pas à ces faux dieux qui ont été imposé de force aux peuples et aux gouvernements.


Objectif : Mise en place de la traçabilité financière

Donc, l’action de mettre en place la traçabilité dans le nuage opaque de la finance est l’action la plus concrète, facile et la plus efficace pour aller à une situation inédite jamais existante auparavant qui est celle que toutes les actions productive et non productive de l’homme soit tracée.

Bénéfices attendus : la réalité de la situation
Les bénéfices de cette action « révolutionnaire » est qu’immédiatement l’on voit l’absurdité de la situation actuelle :
C’est comme si l’économie physique, représentée par un chien de 10 Kg, était parasité par un tique de plus de 500 Kg !!!
Que faire alors :
achevé le chien qui doit beaucoup souffrir en lui disant que le remède est encore plus de saignées ou encore d’essayer de nouvelles médecines telles que la décroissance ! des régimes amincissants pour rester beau (le tique n’est même pas vu tellement il est gros !)
mais d’habitude, lorsqu’un chien est pourvu d’un tique, la solution la plus rapide, après avoir pris connaissance de son existence est de l’enlever pour arrêter le parasitage puis de faire un contrôle vétérinaire poussé pour voir si en plus, le parasite ne lui a pas transmis la maladie de la « société de consommation basé sur la rente financière » qui transforme un chien en vampire vis-à-vis des autres chiens.
Il faut une courte rééducation et alors le chien reprend gout à la vie et se remet à jouer, vivre, et même à s’éduquer.

Ainsi, l’obligation de la traçabilité dans le domaine financier est une obligation à l’instar de ce qui existe dans le domaine physique. C’est un devoir de transparence légitime.

Donc nous connaissons la situation, nous devons agir : changer le système pour créer une société qui fonctionne

La traçabilité est le premier pas,
Le deuxième est la réorganisation du système financier pour en faire un système d’économie physique
Le troisième pas dont nous avons parlé aujourd’hui est la réalisation d’une société qui fonctionne.

Ce processus légitime ne peut pas être fait seul dans son coin, mais doit être porter au grand jour, c’est pourquoi, je me présenterais aux élections législatives pour soutenir cette démarche et cet objectif que nous avons partagé ce soir.


La question n’est pas : comment va-t-il faire pour y arriver?
Mais qu’est ce que je peux faire en tant qu’individu pour mettre en place cette société qui fonctionne.
D’abord connaitre la situation actuelle, connaitre comment nous sommes arrivées à cette situation et connaitre où nous allons.

À partir de là, le choix peut être librement fait : ou participer à ce combat pour placer l’homme au centre de la société. En changeant le système financier et en demandant la convocation d’un nouveau « Breton Wood »
Ou regarder son nombril en se croyant sur une ile déserte en attendant que cela se passe autour.

Je finirai par cette métaphore :
Vouloir faire pousser une orchidée en pleine foret est une très bonne idée, mettre du bon terreau, un bon tuteur, le plus grand soin possible, mais le foret est en feu, si l’incendie n’est pas éteint, l’orchidée ne survivra pas.
Il faut aller à l’action la plus efficace pour permettre de faire de la terre un jardin et non pas une jungle comme aujourd’hui.

Merci.